daintiers

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) De l’ancien français daintier morceau de choix »).

Nom commun

daintiers \dɛ̃.tje\ masculin pluriel

  1. Testicules de cerf.
    • Dans les animaux en général, et dans le cerf en particulier, la surabondance se marque par des effets encore plus sensibles ; elle produit la tête, le gonflement des daintiers, l'enflure du cou et de la gorge, la venaison, le rut, etc.  (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cerf », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 718.)
    • secter le cerf, c'est le dépecer ; la première chose qu'on doit lever, sont les daintiers, autrement couillons ; après il faut commencer à le fendre à la gorge jusqu'au lieu des daintiers, puis le faut prendre par le pied d'entre le devant, et enciser la peau tout autour de la jambe, au-dessous de la jointure, et la fendre depuis l'encisure jusqu'au lieu de la poitrine, et autant aux autres jambes ; après on commence par les jambes ou par les pointes des encisures, et on le dépouille.  (L’Encyclopédie)
    • Tristan prit le couteau que le veneur lui tendait, se mit à genoux, dépeça la bête [un cerf], puis il préleva le mufle, la langue, les organes mâles qu'on nomme daintiers, et la veine du coeur.  (Le Roman de Tristan et Iseult, renouvelé en français moderne par René Louis, Le Livre de Poche, 1972, pages 8 et 9)

Anagrammes

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Références

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