deffe

Français

Étymologie

(1907) Apocope simplifiée de Desfoux.

Nom commun

SingulierPluriel
deffe deffes
\dɛf\

deffe \dɛf\ féminin

  1. (Argot) (Désuet) Desfoux, casquette à pont.
    • Avec, comme coiffure, une deffe à pont galonnée tout ce qu'il y a de plus rupinskoff.  (Louis Forton, Les Pieds Nickelés ministres, Henri Veyrier, 1912)
  2. (Par extension) Casquette.
    • Il traverse la rue, les mains dans les poches de son autocoat, la deffe à carreaux inclinée sur l’oreille.  (Léo Malet, L’envahissant cadavre de la plaine Monceau, 1959, chapitre VII)
    • Ah ! il n'était pas très flambard, le Max, avec sa deffe dont la visière formait un angle aigu, son chandail vert pomme marqué Albatros, son foulard rouge, son grimpant à patte d'éléphant !  (Raymond Roussel, L’herbe d’avril, Plon, 1944, page 177)
    • Autrefois il était toujours en cotte bleue, le père Clancul, même le dimanche, une cotte rapiécée, et avec sa deffe sur le ciboulot, bien enfoncée, droite… Sa casquette d’honnête ouvrier. Là, en toge, le crâne chauve à l'air, c'était une surprise.  (Alphonse Boudard, La Métamorphose des cloportes, Plon, 1962, chapitre 1)

Variantes

Prononciation

Références

Same du Nord

Forme de verbe

deffe /ˈdefːe/

  1. Première personne du duel du présent de l’indicatif de deaffat.
  2. Troisième personne du pluriel du prétérit de l’indicatif de deaffat.
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