devant que de

(Siècle à préciser) Composé de devant que et de de.

devant que de \də.vɑ̃ kə də\

1. (Désuet) Avant de. Note : suivi d’un infinitif.
   • Nous admirions combien il eſt changé depuis ſon retour de Bruxelles ; devant que d’y aller, il avoit un nombre infiny de maîtreſſes, & c’eſtoit méme un deffaut en luy, […]. — (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
   • Tel se croit capable de tout, qui, devant que d’agir, recule… Qu’il y a loin, entre l’imagination et le fait !… — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
   • Mais devant que de lui parler je me sentis le cœur si gonflé et par des sentiments si troublés que je ne savais ou n'osais aborder le sujet qui me tourmentait. — (Gide, La symphonie pastorale, 1919)

• avant que de (Littéraire)

• « devant », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
• Jean-François Michel, Dictionnaire des expressions vicieuses usitées dans un grand nombre de départemens et dans la ci-devant Province de Lorraine, Nancy, 1807.