discourir

Français

Étymologie

Du latin discurrere.

Verbe

discourir \dis.ku.ʁiʁ\ intransitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Parler sur une matière avec quelque étendue.
    • Lui, discourt, explique une affaire.  (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Bourgons et Renaud revenaient à Bordeaux en discourant, chemin faisant, sur les dogmes de notre religion, et sur ses bienfaits civilisateurs.  (M. de Robville, Histoire de quatre fils Aymon, vers 1860)
    • Ils l’entourèrent, discourant tous à la fois et voulant, comprit-il, qu’il les menât immédiatement à l’endroit où il avait laissé l’aéroplane.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 387 de l’édition de 1921)
    • Quand De la Hodde discourt, elle écoute toute frémissante d’allégresse !  (Victor Avril, Littérature contre-révolutionnaire, dans Les Veillées du Peuple, Paris, n°2, mars 1850, page 124)
  2. Parler longuement et inutilement.
    • […], M. de Persigny discourait à perte de vue, au hasard de l’improvisation, sans se préoccuper de la discrétion de ses interlocuteurs.  (Gustave Rothan, Souvenirs diplomatiques : L'Europe et l'avènement du Second Empire, Éditions Calman-Lévy, 1890, p. 165)

Traductions

Prononciation

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (discourir)
  • « discourir », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
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