domter

Voir dompter.

domter \dɔ̃.te\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Archaïsme) Ancienne orthographe de dompter.
   • La nature entière nous est rebelle ; et si nous la domtons, elle nous fait payer cher les biens que le travail lui arrache. — (Louis-Sébastien Mercier , Mon bonnet de nuit, tome premier, imprimerie de la Société typographique, 1784, p. 199 → lire en ligne)
   • Le capitaine me dit qu’il les connaissait pour des vauriens tels qu’il n’y avait pas à les domter, [...] — (Daniel de Foë, Robinson Crusoé, tome 1, 1836, p. 415)
   • Les Romains ont domté les nations les plus farouches, les plus belliqueuses. — (Antoine Furetière, Dictionnaire universel, 1690 → lire en ligne)
   • Dites un mot, madame, et je vole aux combats ;
     Je domterai, s'il faut, l'Afrique et votre frère ; — (Claude-Bernard Petitot, Répertoire du théâtre françois, ou Recueil des tragédies et comédies restées au théâtre depuis Rotrou…, volume 3, P. Didot l'aîné, 1803, p. 339 → lire en ligne)
   • Domter un cheval, un taureau. domter les lyons. — (Dictionnaire de l'Académie française, 1^re édition, 1694 → lire en ligne)
   • Que sa férocité qui fit trembler l'Euphrate,
     Domterait le Suédois ainsi que le Sarmate. — (Friedrich II (roi de Prusse), Poésies du Philosophe de Sans-Souci, volume 2, 1760, p. 196 → lire en ligne)
   • [...] dans les remèdes qu'un emploie pour domter le tempérament ? — (Louis François Luc de Lignac, De l'homme et de la femme considérés physiquement dans l'état du mariage, volume 1, 1836, p. 70 → lire en ligne)
   • On voit sur le Mont Quirinal deux statues de deux hommes domtant un cheval [...] — (Louis Dutens, Origine des découvertes attribuées aux modernes, volume 2, G. Dufour, 1812, p. 234 → lire en ligne)

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