effroyablement

Dérivé de effroyable, avec le suffixe -ment.

effroyablement \e.fʁwa.ja.blə.mɑ̃\ ou \ef.ʁwa.ja.blə.mɑ̃\

1. D’une manière effroyable, excessive.
   • Au contraire, en arrière-plan des falaises, […], le pays, effroyablement convulsionné, indiquait clairement qu'il devait son origine à un soulèvement éruptif. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et C^ie, Paris, 1873)
   • […], Bert se rendit compte de l’immense tragédie qui ébranlait l’humanité, […] ; il comprit qu’arrivait une époque où l’univers se désorganisait effroyablement, où c’en était fini de la sécurité, de l’ordre, de l’habitude… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 392 de l’édition de 1921)
   • (Par plaisanterie) Mascarille : Vous ne me dites rien de mes plumes, comment les trouvez-vous ? - Cathos : Effroyablement belles. — (Molière, Précieuses ridicules, 10 — cité par Littré)

• La prononciation \e.fʁwa.ja.blə.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « effroyablement [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « effroyablement [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « effroyablement [Prononciation ?] »

• « effroyablement », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage