empiècement

Dérivé de empiecer, avec le suffixe -ment.

empiècement \ɑ̃.pjɛs.mɑ̃\ masculin

1. (Couture) Morceau d’étoffe plat appliqué sur un autre.
   • Elle détaillait, stupéfaite, le pyjama d’Hermine, le pantalon persan en crêpe satin rose, la ceinture à frange de soie, l’empiècement de dentelle rousse, transparent sur des seins bruns de fausse blonde… — (Colette, Le toutounier, 1939)
   • Elle avait un empiècement de corsage noir qui soutenait son visage triste, mais extasié comme dans la contemplation d'un paradis. — (Jean Giono, Mort d’un personnage, 1949)
   • Le « tutu » proprement dit, composé de quatre petites jupes superposées dont les diamètres vont progressivement en croissant de 6 cm vers le haut, le tout monté sur un empiècement taillé en forme et prenant la taille très serrée ainsi que le haut des hanches. — (Bourgat, Techn. de la danse, 1959)
   • C'était une petite robe toute simple, de lainage vert amande avec de gros boutons de céramique dorée et une grille en fer forgé^[sic] formant l'empiècement du dos. — (Boris Vian, L’écume des jours, éditions 10-18, 1963, page 32)

• Souvent confondu avec empiètement.

• apiècement

• France (Lyon) : écouter « empiècement [Prononciation ?] »
• France (Toulouse) : écouter « empiècement [Prononciation ?] »
• France (Grenoble) : écouter « empiècement [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (empiècement), mais l’article a pu être modifié depuis.