en diable

Français

Étymologie

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Locution adverbiale

en diable \ɑ̃ djɑbl(ə)\ ou \ɑ̃ djabl(ə)\

  1. Fort ; extrêmement.
    • Crevel, toujours bourgeois et boutiquier en diable, quoique maire de Paris, resta malheureusement en position plus long-temps que son collaborateur, et le baron put saisir au passage la révélation involontaire de Crevel.  (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • Le Frisé, un jouvenceau d’un an, capricieux et fantasque en diable, lui donnait surtout du fil à retordre, cherchant à profiter de tous les passages frayés dans l’une ou l’autre haie pour s’éclipser subitement.  (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Avec ça, je m’exhibe dans les boîtes de nuit et les grands restaurants la plus superbe poule qui se puisse rêver, ma dactylo, Suzanne, une enfant de dix-huit ans, fraîche, brune, émoustillante en diable, avec des yeux spirituels, dans une frimousse d’ingénue.  (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
    • Ou t’es dingue, ou innocent, ou ramenard en diable. Innocent est à biffer, tu porterais le pet à tout casser, dingue ça m’étonnerait pas du tout […]  (Robert Esnault, Opération « Naphtaline », 1972)
    • Le pire était que ces bestioles, batailleuses et forniqueuses en diable, convoitaient les lieux de retraite des humains et n'hésitaient pas à sauter au visage de l'imprudent qui oserait les déranger.  (Faraj Ḥawwār, Petit, Éditions El-Mizen, 2002, page 82)

Anagrammes

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Voir aussi

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (diable)
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