enfermable

(1842)[1] Dérivé de enfermer, avec le suffixe -able.

enfermable \ɑ̃.fɛʁ.mabl\

1. Qui peut être enfermé.
   • Sa lecture du monde n’était pas enfermable dans l’étroitesse d’un sens, parce qu’elle était nourrie par un regard visionnaire, transversale, humaniste et ample. — (Philippe Courbon, MERCI Cher Jean-Marie !, Hommage à Jean-Marie Pelt, association-a-ciel-ouvert.org, 24 décembre 2015)
   • Le mot « enfant » lui-même disparaît au profit de « mineur », qui n’a aucun sens affectif. Un enfant s’éduque, un mineur, c’est enfermable. — (Didier Blanchard, cité par Sébastien Kerouanton, Jeunes délinquants : le malaise des éducateurs, La Nouvelle République, 16 décembre 2008)
   • Tous nos petits bonheurs, tous nos grands désespoirs sont dans ces pulsations qui nous rappellent que tant qu’il y a du rythme, il y a de la vie. Ce message‑là n’est pas enfermable derrière des barbelés. — (Élisabeth Hennebert, Un spectacle qui dégourdit le cœur, lestroiscoups.fr, 1^er juillet 2016)