entourlouper

(milieu XX^e siècle) D’entourloupe (« propos destinés à tromper, irrégularités ») avec le suffixe formateur de verbe -er.

entourlouper \ɑ̃.tuʁ.lu.pe\ 1^er groupe (voir la conjugaison) transitif ou pronominal

1. (Populaire) Duper, tromper par le biais de propos mensongers ou d’irrégularités.
   • Il faut dire qu’il est en train d’essayer de les entourlouper pour transformer les lois françaises en règlement maffieux de république bananière. — (Patrick Burgel, Les Anagrammes, Carnot, 2004, page 105)
   • Si quelqu’un sortait de chez soi, protestait, on s’excusait, on se faisait humble, on réussissait à « l’entourlouper », sinon, on « s’arrangeait » avec lui, moyennant un peu d’argent car il n’en restait plus guère à Mélodie. — (Paul Vialar, Chronique française du XX^e siècle, Del Duca, 1955, page 47)
   • Ahmed, pas moyen de travailler ensemble, si on s’entourloupe à tout bout de champ, hein ? — (Michaël Loggan, Alors, Layton, la vie est belle ?, 1964)

→ voir arnaquer

• France (Lyon) : écouter « entourlouper [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « entourlouper [Prononciation ?] »

• « entourlouper », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage