espérable

Dérivé de espérer, avec le suffixe -able.

• (XVI^e siècle) Il n’est rien moins espérable du peuple ainsi agité que l’humanité et la douceur. — (Montaigne, I, 136)

espérable \ɛ.spe.ʁabl\ masculin et féminin identiques

1. Qu’on peut espérer.
   • Une fortune commença cette année à poindre grandement et peu espérable alors, montée ensuite au comble. — (Saint-Simon, 230, 83)
   • Cette île fameuse n’avait plus de chevaliers, plus de soldats, plus d’artillerie, plus de vaisseaux en état de tenir la mer, plus de vivres même, plus rien, et le secours des princes chrétiens n’était plus espérable d’aucun côté. — (Léon Bloy, Le Siège de Rhodes, dans Sueur de sang, 1893)

• inespérable

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (espérable)