esthiomène

Du grec ancien ἐσθίω (« manger, dévorer »)

esthiomène \ɛs.tjɔ.mɛn\

1. Corrosif, en parlant de certaines ulcérations.
2. (Médecine) Caractérise les gangrènes complètes d'une partie du corps, appelées autrefois feu de Saint Antoine.

• estiomène

esthiomène \ɛs.tjɔ.mɛn\ masculin

1. (Médecine) (Désuet) Ulcération, sans précision étiologique.
   • L'esthiomène vulvaire est une affection assez rare et qui n'a été observée que sur des adultes ; elle a pour siège le conduit vulvo-vaginal, le mont de Vénus ou le périnée. — (Francois Anthyme Eugene Follin, Traite elementaire de pathologie externe, tome 7, éd. Masson, 1888)
   • C'est ainsi que dans l'affection qu'on nomme esthiomène ou lupus, et qui peut naître sous l'influence de trois causes différentes, la syphilis, la scrofule et une idiosynchrasie particulière, l'altération locale considérée en elle même n'est point identique dans les trois cas. — (Foltz, essai d'une classification des maladies de la peau, in Revue médicale française et étrangère, journal des progrès de la médecine hippocratique, numéro 1 de 1850)

• « esthiomène », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.