faïencerie

Dérivé de faïence, avec le suffixe -erie.

faïencerie \fa.jɑ̃.sʁi\ féminin

1. (Industrie) Lieu où l’on fabrique de la faïence.
   • La qualité de manufacturiers donnée aux deux frères s'explique du fait d'une petite faïencerie récemment passée sous leur nom, peut-être pour faciliter leur retour en France. Cette mince entreprise n'occupait que sept ouvriers, et fournissait au marché local des assiettes et des gobelets de type rustique. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 91)
   • Il avait appliqué la consigne lors de la première visite domiciliaire effectuée dans une faïencerie de la place de Viarmes, à la sortie du faubourg du Marchys. — (Pierre Bordage, L’Enjomineur : 1792, 2004)
   • Elle fut transformée en bien national à la Révolution, puis au XIXe siècle en une manufacture, qui devint une faïencerie où travailla le grand-père de mon oncle Guy, puis dans les années trente, un asile dépendant de l’hôpital de Saint-Remy-sur-Deule. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 79)
2. Ce qui est en faïence.
   • Christian Mouton, organisateur de la foire, a noté une forte demande pour les objets de jardin et le retour en force de la faïencerie de Quimper. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 9)
3. Art de fabriquer de la faïence.
   • La faïencerie est, avec la verrerie, une des plus anciennes industries de la Lorraine. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)

• fayencerie

• \fa.jɑ̃.sʁi\
• France (Lyon) : écouter « faïencerie [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (faïencerie), mais l’article a pu être modifié depuis.