finir dans un sac de couchage
Français
Étymologie
- (1985) Cette expression fait référence au massacre de Lennoxville au Québec perpétré par les Hells Angels québécois le 24 mars 1985 envers un groupe de motards du chapitre Nord qui ne respecte pas leur autorité. Cinq personnes sont abattues. Leur corps sont enroulés dans des sacs de couchage, lestés de parpaings puis jetés dans le fleuve Saint-Laurent. Cet événement fait rentrer les Hells Angels dans la légende populaire québecoise comme un gang impitoyable[1].
Locution verbale
finir dans un sac de couchage \fi.niʁ dɑ̃.z‿œ̃ sak də ku.ʃaʒ\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de finir)
- (Sens figuré) (Québec) Menace face à un acte répréhensible.
Mes entrailles sont garrottées par l'angoisse de finir dans un sac de couchage au fond de la rivière Hudson. Je déglutis. — Je n'ai pas confiance en ces deux gars-là, foutons le camp d'ici !
— (Yves Trottier, Nevada est mort, Éditions Hurtubise, 2011)
Traductions
Références
- Podcast Gang stories, saison 5, épisode 3, Radio Propaganda pour Deezer Originals (écouter en ligne)
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