fondrille

Ancien français

Dérivé de fondrer, avec le suffixe -ille → voir fondril au masculin.

fondrille *\Prononciation ?\ féminin

Lie, sédiment bourbeux au fond d’un récipient.
- L'eaue de vostre poulaille, c'est assavoir la plus clere, sans fondrille ou trouble aucun. — (Ménagier, XIV^e s.)
  La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
Reste sans valeur.
- D'autant que ce qui restoit à recevoir [des impôts] n'estoit que restes et fondrilles incertaines, dont il ne se sauroit que bien peu tirer, et encore avec grande longueur de temps. — (Sully, XVI^e s.)
  La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

« fondrilles », dans Jean Nicot, Thresor de la langue françoyse, 1606 → consulter cet ouvrage
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage

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