fortitude

(1308) Du latin fortitudo.

• (XIV^e siècle) Quant est en paour et en hardiesse, la vertu qui est ou [au] moien est fortitude, et celui qui a ceste vertu est apellé fort. — (Nicole Oresme, Éthique 48)
• (XVI^e siècle) Socrates se moque de Laches qui avoit defini la fortitude : se tenir ferme en son rang contre les ennemis. — (Montaigne, I, 48)
• (XVI^e siècle) Je voudrois, à coups des traits de ma fortitude / Retrouver de ces vaillans la beatitude. — (Antoine de La Molère, I, 20)

fortitude \fɔʁ.ti.tyd\ féminin

1. Énergie morale devant le danger ou dans la souffrance ; courage en endurant ou en subissant (par opposition au courage d’entreprendre des actions périlleuses).
   • On a vu des Français supporter les tourments du cadre de feu avec la fortitude des Indiens mêmes. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez VIII)
   • Pour le bénéfice du secrétaire qui ramassait ses papiers avant d’aller copier dans la pièce voisine, le gros Philibert observa révérencieusement qu’on parlait beaucoup du courage des rebelles exécutés par ordre du duc (on en doublait d’ailleurs le nombre), mais pas assez de la fortitude de cet homme d’État et de guerre mourant sous le harnois de son maître. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 332)
   • Nous sommes tous à bord du “Titanic”. La fortitude des uns et la lâcheté des autres. — (Julien Green, Journal, 30 mai 1966)

• Bordeaux (France) : écouter « fortitude [Prononciation ?] »

• fortitude sur l’encyclopédie Wikipédia

• « fortitude », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « fortitude », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

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fortitude

1. Fortitude.

• Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « fortitude [Prononciation ?] »