fraternaliser

De fraternel, avec le suffixe -iser.

fraternaliser \fʁa.tɛʁ.na.li.ze\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Donner un caractère fraternel à.
   • Il faut subvertir la culture dominante pour transformer les rapports sociaux — les humaniser, les fraternaliser — , «culturer», cultiver le peuple pour l’amener à découvrir sa vraie nature (la fraternité) et tisser la trame de l’existence collective; réintégrer le peuple dans le cours de l’histoire par la médiation de la justice, lui conférer son rôle d’acteur historique, de «peuple-Tiers» («troisième pilier»). — (Luc-Michel Mazenq, Les nouveaux mouvements religieux, NMR, et les nouveaux mouvements sociaux, NMS, dans le procès de mondialisation, 2003)
   • La tâche du psychiatre est, dès la première consultation, de modifier les positions respectives du consultant et du client, essayant de les fraternaliser ; de permettre à chacun et à tous ensemble de faire de lui un allié et de ne pas créer (si possible) de nouveaux adversaires ; de transformer le consultant en client et le client en consultant ; en dernière analyse, de choisir son client dans le groupe. — (La psychiatrie de l’enfant, volumes 5 à 6, 1962)

• Somain (France) : écouter « fraternaliser [Prononciation ?] »