galvanoplastie

(1840) Dérivé de galvanoplaste, avec le suffixe -ie.

galvanoplastie \ɡal.va.nɔ.plas.ti\ féminin

1. Procédé qui consiste à précipiter, par l’action d’un courant galvanique, un métal en dissolution dans un liquide sur une matière, soit pour l’orner ou la préserver des influences atmosphériques, soit pour en prendre l’empreinte.
   • La galvanoplastie est employée pour dorer, argenter, cuivrer, nickeler divers objets, et particulièrement d’autres métaux.
   • Les produits les moins tolérables de la galvanoplastie, du stucage, de la vitrerie et du sous-pastiche industriel leur paraissaient autant de merveilles de cette Babylone assiégée dont le faste inique appelait le feu des cieux. On en a vu qui se liquéfiaient d’admiration devant une boule d’escalier ou un miroir sphérique de jardin bourgeois. — (Léon Bloy, Bismarck chez Louis XIV, dans Sueur de sang, 1893)
   • « Premièrement, dit-il, puisque vous aimez le moderne, je vous donne en plus cette table de nuit en tôle émaillée, et ce robinet col de cygne, nickelé par galvanoplastie. Vous ne direz pas que ce n'est pas moderne ! — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, Le Livre de Poche, page 106)

• Bourg-en-Bresse (France) : écouter « galvanoplastie [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (galvanoplastie), mais l’article a pu être modifié depuis.
• Pour la prononciation : « galvanoplastie », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage