garde-boutique

Français

Étymologie

Composé de garde et de boutique, car cet objet étant difficile à vendre, on le garde longtemps dans son magasin, sa boutique. L'emploi du terme pour désigner le martin-pêcheur, s'explique, selon le Dictionnaire des sciences naturelles de Georges Cuvier, par une "[...] erreur populaire sur sa prétendue propriété de conserver les étoffes dans les magasins, où sa dépouille est elle-même attaquée par les teignes et les dermestes [...]"[1].

Nom commun

(orthographe rectifiée de 1990)
SingulierPluriel
garde-boutique garde-boutiques
\gaʁd.bu.tik\

garde-boutique \ɡaʁd.bu.tik\ masculin

  1. Objet, marchandise, difficile à vendre, invendu.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  2. (Ornithologie) (Familier) (Vieilli) Martin-pêcheur (d’Europe).
    • Le vol de cet oiseau, dans la rapidité duquel on a trouvé quelque ressemblance avec celui du martinet , et la manière dont il pourvoit à sa subsistance , lui ont fait donner les noms de martinet-pécheur et martin-pêcheur, en France, où il est également connu sous ceux de pécheur, tartarin, artre, monnier, bleuet, pivert-d'eau, péche-véron, vire-vent, etc. Une erreur populaire sur sa prétendue propriété de conserver les étoffes dans les magasins, où sa dépouille est elle-même attaquée par les teignes et les dermestes, l'a fait aussi appeler drapier et garde-boutique.  (Frédéric Georges Cuvier, Dictionnaire des sciences naturelles, tome premier, F.G. Levrault Éd., Strasbourg, 1816, page 445)

Traductions

  1. Frédéric Georges Cuvier (1816) Dictionnaire des sciences naturelles, tome premier, F.G. Levrault Éd., Strasbourg, page 445
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