gardien de la paix

(1872) Composé de gardien et de paix, car il a pour rôle de maintenir la paix civile. L’appellation sergent de ville a été remplacé officiellement en 1870 par celle de gardien de la paix civile[1], vite abrégée.

gardien de la paix \ɡaʁ.djɛ̃ də la pɛ\ masculin (pour une femme, on dit : gardienne de la paix)

1. (Police) Agent de police armé qui est chargé de maintenir le bon ordre dans les lieux publics, ou personne ayant le grade associé.
   • Le municipal de rigueur, métamorphosé en gardien de la paix, se tient là dans le but de maintenir l’intégrité de la queue. — (Johannes Kneppelhout, Ce qui m’a passé par la tête en Italie, 13 Février - 13 Juin 1872, A. W. Sijthoff, Leide, 1872, page 6)
   • Mais au moment où Cœur-de-Lion prenait Thermidor dans ses bras pour franchir la porte, il trouva à qui parler. Un gardien de la paix s’écria :
     - On ne passe pas ! — (Arsène Houssaye, Le chien perdu et la femme fusillée, tome II : Les abîmes, E. Dentu, Paris, 1872, page 206)
   • Deux gardiens de la paix firent un signe au patron qui gourmanda les retardataires. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
   • Il faut reconnaître que le pays recèle un tas de gars comme lui, convaincus que la loi, c’est pour les autres ; des gars tellement sûrs de leur impunité que la vue d’un gardien de la paix est perçue, chez eux, comme une anomalie, un vague « déjà vu ». — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 53)

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→ voir policier

• gardien de la paix figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : police.

• Somain (France) : écouter « gardien de la paix [Prononciation ?] »

• gardien de la paix sur l’encyclopédie Wikipédia

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gardien)