gnagnagna

Français

Étymologie
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Onomatopée

gnagnagna \ɲa.ɲa.ɲa\

  1. Critique un propos inintéressant[1], par exemple un caprice, une plainte, un sarcasme, un rabâchage, une banalité, etc.
    • … Gaston, le contrat machin… Gaston, quand terminerez-vous le courrier 1969?… et gnagnagna…!! — (André Franquin, Gaston 11 — Gaffes, bévues et boulettes, éditions J.Dupuis Fils, 1973, page 44)
    • Elle voulait faire du cinéma, c’était son rêve le plus cher, tu comprends Derek, son rêve, son seul rêve, le cinéma, gnagnagna. — (Lolita Pille, Bubble gum, Bernard Grasset, Paris, 2004, ISBN 2-246-64411-9, ch. XVI, p. 274)
    • Alors, on pourrait penser à des banalités du genre esprit d’équipe, respect des règles, des arbitres et des adversaires, et gnagnagna. — (Gilles Vervisch, De la tête aux pieds, philosophie du football, 2010, Max Milo Éditions)
    • Veuillez agréer, monsieur, l’expression de nos salutations gnagnagna… — (Laurent Quintreau, La Chimie des trajectoires, 2014, Payot & Rivages)
    • Hélène fait gnagnagna à part elle. — (Nicolas Mathieu, Connemara, Actes Sud, 2022)

Synonymes
  • blablabla
  • patati et patata
  • et gnagnagni et gnagnagna

Vocabulaire apparenté par le sens

Prononciation

Références
  1. Le Français dans le monde, Numéros 286 à 293, page 52, 1997, Librairies Hachette et Larousse
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