goulée

Composé de gueule, goule et -ée.

goulée \ɡu.le\ féminin

1. (Vieilli) Grosse bouchée ou gorgée qu’on avale avidement.
   • Comme l’âne se trouvait placé derrière une haute et large voiture de foin, la surveillance en eût été facile si de temps en temps, il ne s’était pas amusé à happer une goulée d’herbe, qu’il tirait discrètement avec précaution, en animal intelligent qui sait très bien qu’il est en faute. — (Hector Malot, En famille, 1893)
   • Pourtant, une question lui brûlait les lèvres. Il la ravala plusieurs fois avant de la laisser filer entre deux goulées de fumée. — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
   • J’en bus une autre goulée. — (Kenneth Cook, L’ivresse du kangourou et autres histoires du bush, 1987)

• golée (Suisse)

• brebis qui bêle perd sa goulée (une personne bavarde en oublie de manger)

• Nancy (France) : écouter « goulée [Prononciation ?] »

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• bêler

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (goulée), mais l’article a pu être modifié depuis.

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goulée \gule\ féminin (graphie inconnue)

1. Quantité de ce qui peut être contenu dans la bouche.

• Atelier de gallo de la maison de retraite La Perrière, Dictionnaire / motier, Maison de retraite La Perrière → [version en ligne] / [pdf]