griffonner

Dérivé de griffer, avec le suffixe -onner.

griffonner \ɡʁi.fɔ.ne\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Sens figuré) (Familier) Composer, rédiger avec précipitation et négligence.
   • Il griffonna rapidement quelques lignes et les glissa dans une enveloppe. — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres, 1874)
   • La meilleure preuve, ce sont ces lettres de bonne humeur et de sang-froid qui nous arrivent du front, griffonnées entre deux volées de mitraille. — (Remy de Gourmont, Pendant l'Orage, Mercure de France, 1915, p. 30)
   • Après, il demande un temps mort et se met à griffonner des flèches dans tous les sens sur son tableau blanc portatif. On dirait des caraboutchas de môme et je suis pas sûr que les joueurs comprennent ses « ils jouent comme ça, on est là, le ballon est ici, Machin est là, Truc doit faire ça, et Bazar venir ici ». — (Alexis Doclot, « La Chronique de Bill – 13 décembre 2014 », sur le site du Handball Club de Kraainem (www.hckraainem.be), le 18 décembre 2014)
2. Écrire en caractères si mal formés qu’il est presque impossible de lire.
   • Le médecin va me griffonner sa prescription.

• gribouiller

• France (Lyon) : écouter « griffonner [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (griffonner), mais l’article a pu être modifié depuis.