gringue

(1878) Apparait avec le sens de « pain » : de grigne[1], grignon, grignoter. Le sens actuel s’explique par la transposition de la métaphore des pêcheurs : faire des petits pains « faire l’aimable, le gentil pour appâter » et « faire la cour à une femme ».

gringue \ɡʁɛ̃ɡ\ masculin

1. Séduction.
   • … étape suivante : s'inviter dans son bureau pour, officiellement, le rapport de mission et officieusement lui faire le plus beau de tous les gringues.
   • Et puis il y a les femmes. La femme du consul du Brésil m’a fait du gringue pendant huit jours. — (Jean-Paul Sartre, Lettres au Castor, tome II, Paris, Gallimard, 1983, page 329)
   • Le type temporise. Il a envie de continuer le trajet et d’en avoir pour son argent. Mais la fille lui fait un tel gringue qu’il la suit dans les entrailles de l’embarcation, là, allumeuse, elle le rembarre et l’assomme avec un cendrier. — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, pages 114-115)

• graingue (rare)

• faire du gringue
• gringuer

gringue \ɡʁɛ̃ɡ\

1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de gringuer.
2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de gringuer.
3. Première personne du singulier du subjonctif présent de gringuer.
4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de gringuer.
5. Deuxième personne du singulier de l’impératif de gringuer.

• Bordeaux (France) : écouter « gringue [Prononciation ?] »
• Cesseras (France) : écouter « gringue [Prononciation ?] »

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