guéoir

Français

Étymologie douteuse : peut-être du verbe français guéer.

Singulier	Pluriel
guéoir	guéoirs
\ɡɛ.waʁ\

guéoir \ɡe.waʁ\ masculin

(Lorraine) (Vieilli) Sorte de point d’eau, dans lequel on accède par une pente légère, et qui était destinée à l'abreuvement et au délassement des chevaux.
- Art. VIII. La Société exécutera l'engagement qu'elle a pris avec le conseil municipal de Bouxwiller, le 4 février 1827, relativement à la construction d'un nouveau guéoir ou abreuvoir. — (Ordonnance du 13 avril 1828 portant autorisation de maintenir en activité l'usine vitriolique de Bouxwiller (Haut-Rhin) , en recueil dans Annales des mines ou Recueil de mémoires sur l'exploitation des mines et sur les sciences et les arts qui s'y rattachent, 2e série, tome 5, Paris : chez Treutel & Würst, 1929, p. 553)
- Les oies et les canards se dandinent jusqu'aux ruisseaux d'en bas qui débordent au guéoir. Cette sorte de piscine où l'entrée et la sortie sont en pente douce sert à baigner les chevaux. — (Bernadette Distel, En passant par la Lorraine, Riedisheim : Imprimerie R. Kieny, 1983, p. 10)
- Le pédiluve est appelé dans la région « guéoir » ou « égayoir » : il s'agit d'un emplacement pavé descendant en pente douce de la rive jusque dans le lit de la rivière […]. — (Le patrimoine des communes de la Meuse, par Jocelyn Wolff & Sophie Michiels, Éditions Flohic, 1999, p. 631)

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