guillocheur

(1792) Mot dérivé de guillocher, avec le suffixe -eur.

guillocheur \ɡi.jɔ.ʃœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : guillocheuse)

1. Ouvrier qui guilloche, c’est-à-dire qui orne d’un guillochis, d’un ensemble de lignes, de traits ondés qui s’entrelacent ou se croisent avec symétrie.
   • Bijoutier guillocheur.
   • Le guillocheur calcule son train comme le tourneur ; il peut réaliser, si sa série de roues est suffisamment complète, des gravures extrêmement variées, et du plus bel effet. — (G. H. C. Hartmann, Les mécanismes, 1925)
2. (Sens figuré)
   • Il ne me reste qu’à plier bagage ; je n’aurai pas été moi au péril de ma dignité, au risque de ma vie, pendant les jours obscurs, pour devenir un chroniquailleur d’atelier ou de boudoir, un guillocheur de mots, un écouteur aux portes, un fileur d’actualités ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)

• Aujourd’hui \ɡi.jɔ.ʃœʁ\
• (XIX^e siècle) \ɡi.ʎɔ.ʃœʁ\ ll mouillées
• Bordeaux (France) : écouter « guillocheur [Prononciation ?] »
• Cesseras (France) : écouter « guillocheur [Prononciation ?] »

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (guillocheur)
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (guillocheur), mais l’article a pu être modifié depuis.