hauban
: Hauban
Français
Étymologie
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
hauban | haubans |
(h aspiré)\o.bɑ̃\ |
hauban (h aspiré)\o.bɑ̃\ masculin
- (Marine) Gros cordage ou fil d’acier qui va du bord du navire à la tête des mâts ou des hunes, où il est fixé avec la raideur convenable, et qui sert principalement à soutenir les mâts contre l’effort du roulis[1].
Le mât, haut d’une trentaine de pieds, s’appuyait au rouffle et était soutenu par des haubans qui se rattachaient aux quatre angles de l’appareil.
— (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)Et de son côté, le récent hiver a roussi les oliviers, dépenaillé les grands mimosas, pareils à des mâts dont les haubans sont coupés, et où pendent des paquets de vieilles voilures déralinguées.
— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)Haubans. Câbles d’acier servant à soutenir les mâts latéralement.
— (Bernard Moitessier, La longue route, Arthaud, Paris, 1971)
- (Marine) Échelles de corde par lesquelles on monte dans la mâture.
Deux ou trois matelots en pénitence dans les haubans, pour je ne sais quelle peccadille, avaient toutes les peines du monde à ne pas être emportés.
— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- (Aéronautique) (Vieilli) Sorte de câble qui assure la tension des parties d'un avion.
Il descend, l’appareil violemment ébranlé à chaque tour d’hélice qui s’arrête enfin bloquée. Maintenant, c’est le glissement du vol plané, avec les haubans qui bruissent d’un sifflet plus ou moins aigu, selon la vitesse.
— (Jean Ajalbert, La Passion de Roland Garros, Éditions de France, 1926, vol. 1, page 145)
- (Par analogie) Gros cordages dont on se sert pour maintenir les grues, les chèvres.
- (Architecture) Appareil de câbles pour assurer la stabilité d’un ouvrage d’art.
Dérivés
- galhauban ou cale-hauban
- chaîne de haubans (assemblage de cordages à l’aide desquels on peut monter sur les mâts)
- haubanage
- haubaner
- pont à haubans
- porte-hauban (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-haubans
Vocabulaire apparenté par le sens
Traductions
cordage de navire (1)
- Allemand : Want (de)
- Anglais : shroud (en), guy-wire (en), stay (en), guy-line (en), guy-rope (en), down guy (en), guy (en)
- Arabe : قلس (ar) qals
- Catalan : obenc (ca)
- Croate : oputa (hr)
- Danois : vant (da) neutre
- Espagnol : obenque (es) masculin
- Espéranto : stajo (eo)
- Italien : strallo (it) masculin
- Néerlandais : want (nl)
- Norvégien : vant (no)
- Picard : éqhéle cordèie (*) féminin
- Portugais : brandái (pt)
- Suédois : vant (sv)
Prononciation
- (Région à préciser) : écouter « hauban [o.bɑ̃] »
- France (Saint-Maurice-de-Beynost) : écouter « hauban [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « hauban [Prononciation ?] »
- Céret (France) : écouter « hauban [o.bɑ̃] »
- Somain (France) : écouter « hauban [Prononciation ?] »
Voir aussi
- hauban sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (hauban), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « hauban », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Sources
- Bureau de la traduction, Lexique de l’archéologique subaquatique sur Gouvernement du Canada, août 2022.
Ancien français
Nom commun
hauban *\Prononciation ?\ masculin
- Taxe professionnelle, TPU, patente médiévale perçu par le souverain sur les artisans. Note : au départ payé en vin, il est muté en une taxe de six sous en 1211 et supprimé au quinzième siècle.
Les contributions spécifiquement commerciales — hauban, tonlieu, etc.
— (Jacques Le Goff, Saint Louis, Gallimard, « Folio histoire », 1996, page 762)- La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
Dérivés dans d’autres langues
- Français : auban
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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