illibéralisme

Composé de illibéral et du suffixe -isme.

illibéralisme \i.li.be.ʁa.lism\ masculin

1. Refus du libéralisme politique.
   • C’est à tort qu’on accuserait d’illibéralisme ceux qui sont partisans du maintien de la contrainte par corps. — (Moniteur, 27 mars 1867)
   • Plusieurs régimes politiques sont tentés par l’illibéralisme politique. — (Emmanuel Macron, vœux à la presse, 4 janvier 2018)
   • Cette montée de l’illibéralisme a au moins un mérite : elle nous oblige à devoir nous rappeler en quoi nous croyons et pour quelles valeurs nous sommes prêts à nous battre. — (David Brooks, interview par Thomas Mahler et Saïd Mahrane, Le Point n° 2388, 7 juin 2018, page 170)
   • Un peu plus à l’est, en Pologne et en Hongrie, c’est l’autoritarisme de la vieille école qui revient en force : illibéralisme, recul des droits des femmes, de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice. — (Étienne Gernelle, “Une (mauvaise) semaine pour la liberté dans le monde”, Le Point, n^o 2603, 30 juin 2022, p. 6)

• La prononciation \i.li.be.ʁa.lism\ rime avec les mots qui finissent en \ism\.
• \i.li.be.ʁa.lism\ :
  • France (Lyon) : écouter « illibéralisme [i.li.be.ʁa.lism] »

• « illibéralisme », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage