imbibable

(1816) Dérivé de imbiber, avec le suffixe -able.

imbibable \ɛ̃.bi.babl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être imbibé d’un liquide.
   • [...] comme on n’a besoin, pour la gravure lythographique, que de plateaux d’un tissu homogène, très-fin et ayant une légère disposition à s’imbiber, on peut aisément former des tablettes de terre cuite; et le biscuit de porcelaine qui n’auroit pas subi un trop grand degré de feu, rempliroit, à mon avis, le but qu’on se propose; je me suis assuré qu’il est légèrement imbibable. — (Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, n° 142, avril 1816, page 100)
   • En effet, la membrane muqueuse respiratoire étant imbibable, elle retient une certaine quantité de l’humidité, de l’eau dont l’air est surchargé. — (Jean-Baptiste Bouillaud, Traité de nosographie médicale, tome II, J.-B. Baillière, Paris, 1846, page 458)
   • Finalement tous les éléments se trouvent détruits et le bois se transforme en une masse pulvérulente, poussiéreuse et sèche; cette substance résiduelle, très imbibable par l’eau, se gonfle à l’humidité en devenant molle et onctueuse. — (Léon Roger, Phytopathologie des pays chauds, tome I, P. Lechevalier, Paris, 1954, page 1059)