immodifiable

(XVII^e siècle) Dérivé de modifiable, avec le préfixe im-.

immodifiable \ɛ̃.mɔ.di.fjabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui ne peut être modifié.
   • Donc tout être modifié & diferentié, tout être qui n’est pas conçû sous l’idée claire de l’être immodifiable, & sans ombre de restriction, est necessairement un être qui n’est point par soi, un être défectueux, un être distingué réellement de celui qui est essentiellement immodifié & immodifiable en tous sens. — (François Lamy, Le nouvel athéisme renversé, ou Réfutation du sistème de Spinosa, chez Jean de Nully, Paris, 1696, page 535)
   • Quoique nous ne puissions aucunement concevoir la vie dans un milieu immodifiable, nous supposons aisément un pareil milieu, pourvu que rien n’y vive, comme dans quelques planètes inhabitables. — (Auguste Comte, Système de politique positive: Statique sociale, tome II, Carilian-Goeury et V. Delmont, Paris, 1852, page 38)
   • L’hebdomadaire américain avait trouvé très représentatif du génie français ce contestataire génétiquement immodifiable, fils de la petite bourgeoisie bordelaise devenu, après la fac de philo, chantre de la traite manuelle des vaches et de la naissance des bébés à domicile. — (Portrait : José Bové, lesechos.fr, 30 juin 2000)

• inchangeable

• intangible
• ne varietur

• La prononciation \ɛ̃.mɔ.di.fjabl\ rime avec les mots qui finissent en \abl\.
• \im.mɔ.di.fjabl\ (Vieilli)
  • Émile Littré note la prononciation ^[EL] sous la forme : « (i-mmo-di-fi-a-bl’) », dans laquelle i-mmo- est sans doute à comprendre \im.mɔ.\ .
• \i.mɔ.di.fjabl\ (Vieilli)
• \ɛ̃.mɔ.di.fjabl\

• ^[EL] « immodifiable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « immodifiable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage