improbité

Français

Étymologie

Du latin improbitas.

Nom commun

SingulierPluriel
improbité improbités
\ɛ̃.pʁɔ.bi.te\

improbité \ɛ̃.pʁɔ.bi.te\ féminin

  1. Défaut de probité.
    • Ils croient la faveur chose toute naturelle, et aussi l’improbité ; on a copié effrontément dans le Centre ; mes collègues me disent que de tout temps le Midi s’est montré moins loyal dans les compositions que le Nord. — C’est une tradition en France ; sous l’ancienne monarchie, il fallait aller solliciter les juges.  (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
    • Et, chez cet homme instruit, affiné, dont la vie de mystère cachait peut-être des crimes, mais pas un acte d’improbité basse, on sentait un théoricien implacable, têtu, résolu à mettre le feu au monde, pour le triomphe de l’idée.  (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
    • Dans le monde catholique règne donc une improbité générale, qui conduit les dévots à supposer que les relations économiques dépendent principalement des gens qui tiennent la caisse.  (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 294)
    • […] : une grande banque catholique, l'Union Générale venait de sombrer dans la banqueroute. Cette déconfiture était due à des folles spéculations, aux fautes et même à l'improbité de ses dirigeants.  (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)

Synonymes

Antonymes

Apparentés étymologiques

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (improbité), mais l’article a pu être modifié depuis.
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