incarcérable

(1820) Dérivé de incarcérer, avec le suffixe -able.

incarcérable \ɛ̃.kaʁ.se.ʁabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être incarcéré.
   • Nous étions la gent corvéable, taillable et tuable à volonté, nous ne sommes plus qu’incarcérables. — (Paul-Louis Courier, Lettres au rédacteur du Censeur, Aimé Comte, Paris, 1820, page 2)
   • Un garçon de quatorze ans qui vole une voiture chaque mois n’est pas incarcérable en détention provisoire, et ce n’est pas à déplorer parce que les juges pourraient être tentés, sous la pression de l’opinion publique, de pallier l’actuelle répugnance des structures à accueillir des mineurs violents par la solution de l’incarcération d’office. — (François Superi, Ces enfants qu’il faut grandir, TF1 éditions, Paris, 1998, page 86)
   • Ni extradable, ni incarcérable, elle est placée au secret, à Bruxelles, dans une maison du quartier européen. — (Emmanuel Allaer, Affaire Fehriye Erdal, 20 ans déjà : retour sur une incroyable saga politico-judiciaire, rtbf.be, 26 septembre 2019)

• inincarcérable

• « incarcérable », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage