incommandable

(1845)[1] Dérivé de commander, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

incommandable \ɛ̃.kɔ.mɑ̃.dabl\ masculin et féminin identiques

1. Qu’on ne peut pas commander.
   • Dans des cas pareils, il ne se gêne guère pour ruer dans les brancards et se plaît à donner de lui cette impression que déjà au Maroc, quand il s’était trouvé en difficulté avec lui, Lyautey avait traduit par cette boutade : « Il est incommandable ! » — (Charles Bugnet, Mangin, Plon, Paris, 1934)
   • - La division est incommandable, ce qui ne veut pas dire qu’elle soit désarmée, car ces éléments vont se battre partout où ils sont...
     - Vous dites qu’elle est incommandable, parce qu’une partie échappait à l’action du commandement... — (Pierre Mazé, Roger Genebrier, Les grandes journées du procès de Riom, La Jeune parque, Paris, 1945, page 1973)
   • Alors qu’on avait mis sur pied, face à l’Est, des Armées efficaces, les Armées de la République, on avait créé en avril 1792 une Armée du Midi dont la zone d’action s’étendait des Alpes aux Pyrénées, qui ne correspondait pas à une menace déterminée, qui en outre, était incommandable en raison des distances. — (Jean Ansoborlo, Les soldats de l’an II en Pays Basque, Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, 1988, page 4)

• commandable

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