incontinuable

Français

Étymologie

(1842)[1] Dérivé de continuer, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
incontinuable incontinuables
\ɛ̃.kɔ̃.ti.nɥabl\

incontinuable \ɛ̃.kɔ̃.ti.nɥabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui ne peut pas être continué.
    • Buffon, comme homme de génie d’abord, et plus que tout autre, à cause de la nature même de son effort scientifique, est aussi inimitable qu’incontinuable.  (Henri-Marie Ducrotay de Blainville, Histoire des sciences : de l’organisation et de leurs progrès comme base de la philosophie, tome II, Perisse frères, Paris & Lyon, 1845, page 382)
    • Le mouvement dit encore « gothique » (malgré ce que ce nom a d’impropre) et issu d’un merveilleux, mais « incontinuable » mysticisme, devait s’éteindre dans la joie recommencée de la Renaissance, s’absorber dans les revanches du trop beau métier, mourir enfin de culture, de raisonnement, et de facilité.  (Guillaume Dubufe, Art et Métier, dans la Revue des Deux Mondes, 5e période, tome 16, 1903, page 391)
    • [...] le Romantisme, pour notre métier, n’eût été qu’une révolution « sentimentale » de plus d’effet que de vérité, de plus de bruit que de sens, incontinuable, en tout cas, dans notre pays décidément amoureux de forme et de clarté.  (Gustave Geffroy, Exposition universelle internationale de 1900, à Paris : Rapports du jury international, Imprimerie nationale, 1904, page 11)

Traductions

Références

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 228.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.