indulgemment

(XVI^e siècle) Dérivé de indulgent, avec le suffixe -ment.

→ voir -emment.

indulgemment \ɛ̃.dyl.ʒa.mɑ̃\

1. D’une manière indulgente.
   • Il [le concile de Trente] les [les prêtres] avertit que, s’ils agissent trop indulgemment avec les pécheurs, en leur ordonnant des peines très légères pour des péchés très griefs, ils se rendent participants des crimes des autres. — (Bossuet, Sermons, Satisfaction, 2)
   • Mes remords ont besoin qu’un prêtre indulgemment Lave en moi le mensonge et l’empoisonnement. — (Népomucène Lemercier, Frédégonde et Brunehaut V, 1)
   • Les fleurs du marronnier sont à terre et reposent
     Au pied de l’arbre, ainsi qu’un purpurin étang,
     La branche désertée indulgemment s’étend
     Sur ce golfe de pulpe rose. — (Comtesse de Noailles (Anna de Noailles), Les Forces éternelles, Arthème Fayard & Cie, éditeurs, 1920 (éd. revue et corrigée), pages 110-111)

• La prononciation \ɛ̃.dyl.ʒa.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• France (Lyon) : écouter « indulgemment [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « indulgemment [Prononciation ?] »

• « indulgemment », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage