indupable

(1662) Dérivé de duper, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

indupable \ɛ̃.dy.pabl\ masculin et féminin identiques

1. (Rare) Que l’on ne peut pas duper.
   • Qui pis est, suivant ce que je vois,
     Mon esprit indupable est dupé par sa voix. — (Edme Boursault, Le Mort vivant, chez Nicolas Pepingue, Paris, 1662, page 14)
   • Ils se tiennent groupés autour
     De la Conscience coupable,
     Et devant ce juge indupable
     Chacun se confesse à son tour. — (Maurice Rollinat, L’ingratitude, dans L’Abîme, G. Charpentier, Paris, 1886, page 262)
   • On n’a pas peur, cela va de soi, on avance et l’on plastronne, mais on avoue à ce confident indupable qu’est soi-même, qu’on ne serait pas fâché d’être cinq heures ou cinq lieues plus loin. — (Gérard de Beauregard, Hirondelle de Savoie, J. H. Jeheber, Genève, 1920, page 149)

• dupable (Très rare)

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