inemprisonnable

Français

Étymologie

(1845)[1] Dérivé de emprisonner, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
inemprisonnable inemprisonnables
\i.nɑ̃.pʁi.zɔ.nabl\

inemprisonnable \i.nɑ̃.pʁi.zɔ.nabl\

  1. Que l’on ne peut pas mettre ou garder en prison.
    • On peut être sûr que ce péril si lestement esquivé n’ajouta pas peu au prestige dont ses antécédents l’avaient revêtu, et que plus que jamais il fut regardé comme invulnérable, comme inemprisonnable, comme ingardable, l’eût-on mis en prison.  (Biographie universelle, ancienne et moderne: supplément, tome 85, notice Vand Horn, Beck, Paris, 1862, page 52)
    • [...] au fur et à mesure de mon cheminement, j’ai eu de plus en plus conscience que pour résolument progresser en direction de l’immense, il faut accéder à une liberté entière, farouche, à jamais inemprisonnable, et qu’une telle aventure ne peut se vivre qu’en solitaire, sans aide, sans appui, sans repères, loin de toute règle, tout cadre, toute institution.  (Charles Juliet, Lueur après labour - Journal III (1968-1981), Hachette, 1982)
    • D’une part, comme le montre l’acte de libération (16, 25-26), le témoin est un prisonnier inemprisonnable ; même la mesure la plus stricte ne peut avoir prise sur sa liberté ; [...]  (Jean Zumstein, Miettes exégétiques, Labor et Fides, Genève, 1991, page 197)

Antonymes

Traductions

Références

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 317.
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