inentreprenable

(1740) Dérivé de entreprendre, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

inentreprenable \i.nɑ̃.tʁə.pʁə.nabl\ masculin et féminin identiques

1. (Vieilli) Contre quoi on ne peut rien entreprendre.
   • Entre la maison & le grand mur regnoit une fausse braye déserte, dans laquelle étoit un fossé à fond de cuve : en un mot, je n’avois rien oublié pour rendre cet azile inentreprenable. — (Charles de Fieux de Mouhy, Les mille et une faveurs: contes de cour, tirez de l’ancien gaulois par la reine de Navarre; et publiez par le chevalier de Mouhy, tome second, Londres, 1740, page 249)
   • La découverte que j’eus le bonheur de faire en l’année 1717 d’une nouvelle Opération en Chirurgie, ignorée jusques à moi, pour extirper les plus grosses masses polipeuses, qui descendent dans la gorge, donna occasion à une Dissertation, que je présentai alors au Public, pour lui annoncer mon entreprise, & mon succès à cet égard, comme encore pour tracer dorénavant aux Chirurgiens la route qu’il falloit tenir, & les moyens qu’il falloit employer en pareil cas, pour attaquer, & pour vaincre une semblable Maladie estimée jusques alors incurable, & inentreprenable. — (Louis François Manne, Observation de Chirurgie, au sujet d'un polipe extraordinaire, Alexandre Giroud, Avignon, 1747, pages 1 & 2)
2. (Rare) Que l’on ne peut pas entreprendre.
   • Cet aimable lieu que je voulus nommer le vallon, à cause de sa position enfoncée, me parut d’autant plus précieux, qu’il mettait huit milles entre Hardimann et moi. Et huit milles étaient pour son économie un voyage inentreprenable. — (F. Gaspard Lafont, Nérine, histoire anglaise, tome premier, Revol, Paris, 1797, page 160)

• entreprenable

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