inforçable

(1554)[1] Mot dérivé de forçable, avec le préfixe in-.

inforçable \ɛ̃.fɔʁ.sabl\ masculin et féminin identiques

1. Qu’on ne peut forcer.
   • Toutes les attaques de l’ennemi ne faisaient qu’augmenter le courage de l’armée dont la position paraissait inforçable. — (Charles François Dumouriez, La vie et les mémoires du Général Dumouriez, tome III, Baudouin frères, Paris, 1823, page 19)
   • Devant elle, le poste des Islettes est le seul qui soit vraiment fort, sans être inforçable. — (Émile Dard, Un acteur caché du drame révolutionnaire: Le Général Choderlos de Laclos, auteur des « Liaisons dangereuses », 1741-1803, Perrin et C^ie, 1905, page 346)
   • S’il commettait la moindre erreur, il se retrouverait prisonnier de cette cabine qui servait également à bloquer les cambrioleurs battant en retraite. La nasse était inforçable, et sa cellule avait un désagréable avant-goût de prison. — (Serge Brussolo, Le Syndrome du scaphandrier, Denoël, 1992)

• forçable

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (inforçable)