ingardable

(1625)[1] Dérivé de garder, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

ingardable \ɛ̃.ɡaʁ.dabl\

1. Que l’on ne peut pas garder.
   • On peut être sûr que ce péril si lestement esquivé n’ajouta pas peu au prestige dont ses antécédents l’avaient revêtu, et que plus que jamais il fut regardé comme invulnérable, comme inemprisonnable, comme ingardable, l’eût-on mis en prison. — (Biographie universelle, ancienne et moderne: supplément, tome 85, notice Vand Horn, Beck, Paris, 1862, page 52)
   • Dans son trouble et son impatience, Augereau ne tenait plus en place : il répétait que Saint-Laurent-de-la-Mouga devenait ingardable, n'eût-il à redouter que l’air infecté par les cadavres qui jonchaient les bords du torrent et qu’il n’avait pu encore enterrer ou brûler. — (Arthur Chuquet, Dugommier (1738-1794), A. Fontemoing, 1904, page 365)
   • [...] une partie de la droite française, faisant son deuil d’un empire ingardable, se rallia à la cause de l’indépendance des protectorats et emporta l’adhésion d’une partie essentielle de l’opinion ; [...] — (Éric Ollivier, Passe-L’Eau, Denoël, 1971, page 68)

• gardable