ingravable

(1845)[1] Dérivé de graver, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

ingravable \ɛ̃.ɡʁa.vabl\

1. Qui ne peut pas être gravé, faire l’objet d’une gravure.
   • Parmi les aquafortistes, au contraire, - ils sont de plus en plus légion, - on a l’heureuse fortune de saluer chaque année quelque progrès nouveau. [...] voici M. Leterrier, digne de grands encouragements pour son vaillant effort, dépensé malheureusement en l’honneur d’une toile ingravable : les Fiancés, de M. Demont, œuvre dépourvue de plans. — (Adolphe Piat, La gravure et la lithographie au Salon de 1888, dans L’Art: revue bi-mensuelle illustrée, 14 ^e année, tome II, Paris, 1888, page 19)
   • La figure d’Enogate (...) sera tellement petite qu’elle sera ingravable et indéchiffrable. — (Lettre de George Roux à Pierre-Jules Hetzel, en date du 12 septembre 1890, citée dans Jules Verne: imaginaires, Université Toulouse-Le Mirail, 1978, page 20)
   • J’assurais le mastering seul, coupant pas mal de sub-basses voulues par le DJ, qui étaient ingravables sur le vinyle. — (Olivier Cachin, Rap in France : L’émergence du rap dans les années 90, Le Castor Astral, Paris, 2022)

• gravable

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