inimputable

(1834) Dérivé de imputer, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

inimputable \i.nɛ̃.py.tabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui ne peut, qui ne doit pas être imputé.
   • Les articles 52 et 53 de la constitution énumèrent les circonstances peu nombreuses qui suspendent le droit de voter, telles que la faillite qui n’est pas le résultat d’un malheur constaté inimputable au failli, et celles qui le font perdre [...]. — (Victor Firmin Angelot, Sommaire des législations des états du Nord, Danemarck, Norvège, Suède, Finlande et Russie, Cotillon, Paris, juillet 1834, page 75)
   • Le mal inintentionnel est, objectivement, un mal phénoménal, de fait, mais inimputable. — (Léon Tillard, Analyse et classement des divers ordres de lois et de phénomènes moraux et politiques, Auguste Durand, Paris, 1851, page 33)
   • – Mais, me disais-je, poursuivant ma première idée, – mais, à le supposer gratuit, l’acte mauvais, le crime, le voici tout inimputable ; et imprenable celui qui l’a commis. — (André Gide, Les Caves du Vatican, NRF, Paris, 1914)

• imputable

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