innéité

Français

Étymologie

Dérivé de inné et du suffixe -ité.

Nom commun

SingulierPluriel
innéité innéités
\i.ne.i.te\

innéité \i.ne.i.te\ féminin

  1. (Philosophie) Qualité de ce qui est inné.
    • Ensuite celle-là n'est qu'une substitution de termes, car entre l’innéité et la primordialité, il n'y a pas de différence pratique, et les adversaires de l'une sont nécessairement ceux de l'autre aussi.  (Jacques Matter, La morale ou la philosophie des mœurs, 1860, page 56)
    • Descartes soutenait aussi l’innéité des idées, et l’exemple qu’il alléguait, c’était l’idée du parfait et de l’infini : « Dieu, disait-il, l’a imprimé en moi comme le sceau de l’ouvrier sur son ouvrage ».  (Amédée Florent Jacques,Jules Simon,Émile Saisset, Manuel de philosophie, éditeur Hachette, 1857)
    • Et il reste l’innéité, Hélène, Jean, Angélique. C’est la combinaison, le mélange chimique où se confondent les caractères physiques et moraux des parents, sans que rien d’eux semble se retrouver dans le nouvel être.  (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre V)

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

Anagrammes

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Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (innéité), mais l’article a pu être modifié depuis.
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