inoffrable

Français

Étymologie

(1842)[1] Dérivé de offrir, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
inoffrable inoffrables
\i.nɔ.fʁabl\

inoffrable \i.nɔ.fʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. Que l’on ne peut pas offrir.
    • Mais je suis tenu (que je crois !) d’offrir mon Brummel à la duchesse. Si vous n’en avez plus, - je n’ai que le mien inoffrable avec les notes de votre main, - je m’en passerai forcément, mais non sans regret.  (Jules Barbey d'Aurevilly, Lettre du 8 novembre 1852, dans Lettres à Trebutien, François Bernouard, Paris, 1926, page 261)
    • Et, jusqu’à l’apaisement du sommeil, j’ai bramé dans la nuit, comme un vieux cerf blessé : en proie à cette détresse, à cette soif de contacts, à ce ridicule appétit de tendresse, qui martyrisent en vain une chair usée, amorphe – inoffrable –, mais qui ne parvient cependant pas à accepter d’être à jamais privée de toute occasion de plaisir.  (Roger Martin du Gard, Le Lieutenant-colonel de Maumort, Gallimard, 1983 (posthume), page 960)
    • Bon. J’ai donc offert un cadeau inoffrable depuis des années… Rudement bien élevés les parents, hein, pas un seul n’a jamais osé me dire que j’étais à côté de la plaque !  (De la difficulté à faire un cadeau de naissance…, deedeeparis.com, 6 mars 2009)

Antonymes

Traductions

Références

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 272.
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