irreconnaissable

(1842)[1] Dérivé de reconnaître, avec le préfixe ir- et le suffixe -able.

irreconnaissable \i.ʁə.kɔ.nɛ.sabl\

1. Que l’on ne peut pas reconnaître.
   • Il ne vous aura pas échappé que nous nous trouvons dans une situation éminemment herméneutique : il s’agit de reconnaître le moderne, or le moderne se reconnaît à ceci qu’il est absolument irreconnaissable. — (François Fédier, Regarder voir, Les Belles Lettres, Paris, 1995, page 136)
   • Véritable paysage sonore, familial : de rassurement. Intéressant, car paysage discontinu, erratique, et cependant très codé, d’où la force de l’insolite ; soit silence inattendu, soit bruit irreconnaissable obligeant à un travail interne d’interprétation. — (Roland Barthes, Comment vivre ensemble : cours et séminaires au Collège de France 1976–1977, Éditions du Seuil, Paris, 2002, page 118)
   • Il revint plus tard que Robert Antelme. Il se reconstitua plus lentement. D’une certaine manière il mit dix ans à revenir.
     D’abord il fut - comme ils étaient toutes et tous - irreconnaissable. — (Pascal Quignard, Les Paradisiaques, chapitre XXV, Bernard Grasset, Paris, 2005)

• méconnaissable

• reconnaissable