jettard

Français

(XIX^e siècle) Du verbe jeter avec le suffixe péjoratif -ard : endroit où l’on jette[1].

Singulier	Pluriel
jettard	jettards
\ʒɛ.taʁ\

jettard \ʒɛ.taʁ\ masculin

(Argot) (Désuet) Cachot, cellule d’isolement.
- Ce lieu est dénommé par les familiers des prisons le « mittard » ou encore « jettard ». — (Géo Sandry, Les dessous de Montmartre, éditions de la Pensée latine, Paris, 1924)
- – J'ai déjà un casier judiciaire. Ils vont m'envoyer en centrale.
  – En centrale ?
  – À l'ombre. En cabane, au trou, au ballon, au placard, au mitard, au jettard… — (Harlan Coben, À quelques secondes près, Pocket, 2012)

Puis, par déformation :

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« Jettard (écrit aussi schtard), c’est-à-dire endroit où l’on jette (terme déjà donné par un glossaire argotique de 1846) » (Lazare Sainéan, Le langage parisien au XIX^e siècle, E. de Brocard, Paris, 1920, page 133).

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