junker

Voir aussi : Junker

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) De l’allemand Junker, dérivé du haut allemand Juncherre de jung Herr, soit, à l’origine, un « jeune seigneur », c’est-à-dire le fils d’un seigneur terrien et, plus tard, les seigneurs terriens eux-mêmes.

Nom commun

SingulierPluriel
junker junkers
\ʒuŋ.kɛʁ\

junker \ʒuŋ.kɛʁ\ masculin

  1. Aristocrate prussien non titré dont la noblesse repose sur la propriété foncière en Prusse.
    • Les carabines de luxe, les couteaux à cran d’arrêt pour junkers, les brownings pour émeutiers distingués, les lames, les dagues à sanglier qui sont étalés là dans une ordonnance de musée, ne peuvent être que de Paris, ville des crimes passionnels et des coups de poignard.  (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)
    • Les junkers d'Allemagne de l’Est déboutés définitivement à Strasbourg.  (Le Monde, 1er avril 2005)
    • On sentait encore ces hobereaux si étroitement fidèles à l’esprit de caste des junkers qu’ils en devenaient anachroniques. Leur attitude ambiguë s’illustrait par un paradoxe formulé à mots couverts, à savoir que la défaite de l’Allemagne serait une catastrophe, mais que la victoire de Hitler serait une catastrophe bien plus grande encore.  (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 237)

Traductions

Voir aussi

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