mériédrie

(Date à préciser) Dérivé de mérièdre, avec le suffixe -ie.

mériédrie \me.ʁi.e.dʁi\ féminin

1. (Cristallographie) Propriété d’un cristal dont la symétrie est inférieure à celle du réseau périodique qui lui correspond.
   • Lorsque le cristal a une symétrie moindre que le réseau, on parle de mériédrie (hémièdre si elle ne comporte que la moitié des faces du système holoèdre correspondant, tétartoèdre avec le quart des faces..). — (Michel Demange, Les minéraux des roches: caractères optiques, composition chimique, gisement, 2009)
   • Dans les deux derniers types de macles ce n’est plus le réseau-période tout entier qui se prolonge strictement (mériédrie) ou à peu près (pseudomériédrie) de part et d’autre de la surface d’accolement. — (Georges Friedel, Leçons de cristallographie professées à la faculté des sciences de Strasbourg, 1926, page 444)
   • On voit qu’en réalité les mériédries d’ordre supérieur ne pourraient être distinguées des pseudo-mériédries que par des mesures d’angles rigoureuses. — (Georges Friedel, Leçons de cristallographie professées à la faculté des sciences de Strasbourg, 1926, page 57)

• mérièdre
• mériédrique
• pseudo-mérièdrie, pseudomérièdrie

• hémiédrie, ou mériédrie d'ordre 2
• ogdoédrie, ou mériédrie d'ordre 8
• tétartoédrie, ou mériédrie d'ordre 4

• « mériédrie », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage