macrohistoire

(XX^e siècle) Dérivé de histoire, avec le préfixe macro-.

macrohistoire \ma.kʁɔ.is.twaʁ\ féminin, au singulier uniquement

1. Courant de recherche historiographique analysant les faits historiques dans un large cadre faisant appel à la géographie, la sociologie, la démographie, l’économie, la culture... Ce qui s’oppose à la microhistoire, centrée sur des individus, des faits locaux, la petite échelle.
   • On peut alors se rendre compte que le processus de création d’une microhistoire diffère de la macrohistoire aussi bien dans ses objectifs que dans ses méthodes. — (Marion Giraldou, Vierge ou putain ? Processus de marginalisation des prostituées de San José, Presses universitaires de Rennes, 2014, page 21)
   • À l’inverse, la macrohistoire analyse les différents types de phénomènes susceptibles d’exercer une influence globale sur la trajectoire d’une société déterminée. Elle englobe ainsi des histoires des civilisations, des approches économiques, etc. — (Laurent Testot, Histoire globale. Un autre regard sur le monde, Sciences Humaines Éditions, Auxerre, 2015)
   • Lorsque la recherche en histoire de la traduction englobe l’ensemble des ramifications de la traduction sur la culture, la littérature, les langues, les échanges interculturels, les institutions, la politique, l’économie, etc., on fait de la macrohistoire. — (Jean Delisle, Notions d’histoire de la traduction, Presses de l’Université Laval, Québec, 2021, page 219)

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