maheutre

(XII^e siècle) De l’ancien français mahustre (« épaule »).

maheutre \ma.œtʁ\ masculin

1. (Habillement) (Vieilli) Sorte de courte manche rembourrée couvrant le bras de l’épaule au coude.
   • Vous auriez bien dû rester neutre ;
     Où vais-je vous larder, dindon ? …
     Dans le flanc, sous votre maheutre ? — (Edmond Rostand, Cyrano De Bergerac, Acte 1, scène IV)
2. (Militaire) (Vieilli) (Par métonymie) Soldat, habituellement protestant pendant les guerres de Religion.
   • Je vous apporte de nouveaux honneurs, de nouvelles richesses, tête-dieu ! vous me recevez comme un maheutre qui tombe en un parti de manants ! — (Honoré de Balzac, L’Enfant maudit, 1846, chapitre Comment vécut la mère)
   • […] on a appelé armures les guerriers armés de fer ; bassinet, l’homme coiffé de ce genre de casque ; espadon, le soldat pourvu de cette arme blanche ; hoqueton et maheutre, le soldat vêtu du hoqueton ou du maheutre […]. — (M. Koch, Bulletin universel des sciences et de l’industrie. 8 : Bulletin des sciences militaires, 1830, page 199)

• maheurtre

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• « maheutre », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage